On-Purpose

Devenir Associé : de l’idée au projet

Yves-Antoine est Associé au sein de la promotion d’avril 2016. Il partage dans cet article ses questionnements au moment de postuler et la façon dont il a vécu la première moitié du programme.

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Il y a 9 mois, je découvrais On Purpose, 2 jours avant la clôture des candidatures pour la promo d’avril 2016. A la fin de mon premier placement, je souhaite ici partager mon entrée dans le programme On Purpose, avec un peu de recul.

Je suis ingénieur de formation. J’ai été 3 ans ingénieur maintenance dans l’industrie et 5 ans en direction de structure associative. On Purpose, pour moi, est le moyen de découvrir de l’intérieur les entreprises sociales, d’enrichir mon expérience, de développer mon projet professionnel et d’étendre mes réseaux.

J’étais alors en CDI, plutôt bien payé. J’avais déjà trouvé plus de sens en faisant un premier virage de carrière de l’industrie vers l’éducation populaire. Ambassadeur du projet, mais le contexte de travail de la mission, en soir et week-end, ne me convenait plus.

C’est là que j’ai connu On Purpose. Un tas de questions et de freins m’ont retenu un temps.

Convaincu par l’âme du projet, je n’arrivais pas à appréhender le fonctionnement du programme. Avec le recul, c’est plutôt malin. On Purpose est entremetteur, garant à la fois de la qualité des candidats et de la qualité des placements au sein des organisations hôtes. C’est une vraie force.

La question du CDI, ensuite. Une crainte de l’inconnu, de l’insécurité, de briser un CDI… Réaction plutôt saine mais balayée par un sentiment d’exaltation à la signature de l’engagement On Purpose. Sans regret.

Est venu ensuite : « mais est ce fait pour moi ? ». Beaucoup sont à la recherche de sens, de valeurs dans leur travail. Difficile étape d’après que de formaliser avec précision ce sens et ces valeurs. Etre en marche, s’être posé les questions sans avoir les réponses est un bon début. On Purpose par ses formations, l’accompagnement du coach et des mentors permet d’affiner cela. C’est un cadeau que je me fais au travers de cette année, l’occasion d’être à l’écoute de mes aspirations les plus profondes.

Est venue enfin la question de l’après. Il n’y a pas encore de recul significatif sur la France (1 seule promo ayant fini à ce jour), mais je suis confiant maintenant. L’après se construit dès le début du premier placement : les inspirations et les rencontres sont nombreuses. J’ai foi en la suite, et ai la solide intuition que le meilleur est à venir. L’année On Purpose aura été l’occasion d’infuser son histoire, de découvrir de nouveaux horizons, d’enrichir ses expériences. Quelle que soit la suite, cette année pourra toujours se valoriser dans un CV.

Ces inquiétudes avant d’entrer dans le programme ont été aussi levées lors des entretiens de sélection. Le professionnalisme et la bienveillance que j’ai ressenti lors des entretiens m’a confirmé que ce programme était sérieux et engageant.

A la fin de mon premier placement, je fais le bilan. J’ai vécu une expérience énorme que je n’aurais pas pu prévoir. Chargé de mission pour la direction générale du groupe Ares, dans l’insertion par l’activité économique, j’ai eu un espace pour exercer mes talents, où j’étais attendu pour mes compétences et ce que je suis. J’ai pu apporter des résultats dans un contexte exigeant et où mon action a contribué directement à l’accueil de salariés en insertion. Je suis très fier de ce que j’ai accompli et les retours de mon action sont très chaleureux. J’ai expérimenté très concrètement la transposition de mes compétences au secteur social.

L’appartenance à une communauté internationale d’acteurs du changement qui se construit est une vraie force au quotidien, un moyen d’action fort pour améliorer le monde, et de belles opportunités pour mes missions de demain.

Mon conseil serait donc de se poser les bonnes questions : impacts matériels, volonté de voir sa vie professionnelle autrement… mais de ne pas trop s’en poser : sens, valeur, certitude absolue d’être sur la bonne voie… Oser faire confiance, lâcher prise, c’est se donner les moyens d’être transcendé par le programme On Purpose et le projet des entreprises sociales que l’on va rencontrer.