Histoire de transition : ce que ressentaient de (futurs) Associés On Purpose
Valérie Collard, Associée On Purpose 2015, ancienne ingénieur commerciale (entre autre), a recueilli les impressions de toute sa promotion d’Associés sur le moment où ils hésitaient à postuler au programme.
Toi le petit pion qui voudrait laisser de jolies marques de ton passage…sors de ce jeu voué à l’échec :
Il y a quelques mois, entre ennui et questionnements, morosité et convictions, patience et insatisfaction, nous, les Associés d’aujourd’hui, étions dans des situations toutes différentes et pourtant similaires.
Pour la plupart d’entre nous et malgré notre implication professionnelle, les journées de travail, n’étaient pas en ligne avec nos aspirations :
Notre envie de faire notre part* restait vaine dans des rouages qui nous dépassaient. En effet, l’impact positif de notre activité était bien trop distant de notre quotidien (voire, nous n’adhérions pas à la finalité de notre structure) et nous en ressentions une vraie frustration.
Nos petits cerveaux, qui jadis étaient reconnus pour leur dynamisme et leur créativité, semblaient se mettre au repos bien avant l’heure.
Comme nous sommes plutôt optimistes et volontaires dans l’âme, nous avons opté pour le changement.
Chose dite…mais pas aussitôt faite : Nous savions bien que les recruteurs français ont, pour la plupart, hérité de cette merveilleuse faculté à vous étiqueter et vous ranger dans une case.
Alors, on abandonne ?
Non ! Mais…On reprend les études, un mastère spécialisé, un MBA? On retourne dans des domaines techniques où créer sera plus concret ? On envoie une énième lettre à des ONG, des entreprises sociales, des structures d’accompagnement… ?
Et puis changer oui, mais pas n’importe comment. Car si nous voulons teinter de réel sens nos journées, nous devons prendre la mesure de ce qui nous fait défaut : Serait-ce une méconnaissance du monde de l’entreprise sociale et de l’ESS en France ? Un parcours peu crédible aux yeux des recruteurs ? Une idée plus claire de ce que l’on veut réellement faire, au delà d’un sentiment de conviction aux multiples visages ? Un coup de pouce ET un harnais pour faire le grand saut ?
Certainement un peu de tout cela.
Toi aussi ?
As-tu déjà déballé une boîte de Ferrero Rochers à Noël ? Découvrir On Purpose c’est pareil !
« Yeah, génial, incroyable, humm, trop bien, c’est exactement ce que je voulais, merci ! »
L’excitation en ouvrant la boîte, et ensuite la délicate ouverture du papier doré, l’observation des éclats d’amende, l’étourdissement à l’odeur du chocolat et enfin cette bouchée enjouée, sans retenue.
Certains, convaincus, impatients, ont croqué. Quelques-uns ont respiré avec attention, en s’assurant que la noisette n’était pas abîmée. D’autres ont comparé le Ferrero Rocher au Pudding anglais, plus gros, plus fourni et d’aspect plus riche.
Mais tous, après avoir parcouru les informations alors disponibles, avons ressenti que On Purpose nous donnerait ce coup de pouce dont nous avions besoin et il ne fallait pas tarder car pour beaucoup, les candidatures fermaient le lendemain. Des articles étaient parus dans Youphil et dans LeMonde juste quelques jours avant.
Le programme serait ce tremplin qu’il nous manquait pour passer du secteur classique au monde où l’impact social et environnemental prime. Nous étions attirés par le mode « mini MBA » qui faisait écho à notre envie de ré-apprendre, tout en découvrant le monde de l’ESS en France. Enfin, il semblait que l’organisation était telle, que nous serions bien parés, assurés par ces harnais qu’étaient les mentors, les coachs, des hôtes bienveillants et des fondateurs inquiets de notre réussite professionnelle et personnelle.
Faire le grand saut oui, mais tout de même, qui a dit “casse-cou” ?
Ce n’est pas toujours simple d’affirmer ses choix, d’oublier le vertige et de se défaire des mains qui nous retiennent.
En effet, quand vous avez de jolis diplômes, des postes à responsabilité et un sacrosaint CDI, peu de gens comprennent cette soudaine urgence à changer. On a pu nous opposer un retour en arrière, un nivellement par le bas, le sacrifice financier et la redondance avec nos acquis. Et même la crise de la trentaine ! (Ok…peut-être…mais certainement pas que !)
Et puis Paris… Ah Paris ! Capitale culturelle, architecturale, gastronomique, économique tant adorée par des millions de touristes (et de parisiens)… elle n’était pas forcément évidente ! Qu’on y vive ou qu’elle nous attire, qu’elle nous rebute ou semble si loin, cette capitale finalement portait à réflexion. Entre les associés qui s’étaient promis de ne pas y (re)mettre les pieds, ceux qui redoutaient le coût de la vie en changeant de salaire ou les heures de transports, il nous est tous arrivé de nous questionner sur ce point.
Mais là encore, portés par nos sentiments nous avons vue les choses de façon positives :
- Vivre avec 22 000 euros, à Paris ? Un challenge intéressant sur l’année, pour rentrer dans l’ère de la consommation responsable, faire un peu de tri, optimiser nos envies, et ce, qu’on ait ou non des économies pour nous soulager.
- Quitter un CDI pour deux CDD et entrer dans le clan des emplois précaires ? Certes… mais ce ne sera pas la première fois que nous aurons à nous activer pour sortir de situations délicates avec succès (ni la dernière, probablement).
- Retourner sur les bancs, nous qui avons déjà de belles études et de riches expériences, ne serait-ce pas redondant ? Peut-être pas, si nous apprenons tout en entrant dans un secteur jusqu’alors inaccessible.
- Et si notre placement ne nous plaisait pas ? Six mois c’est court, nous serons soutenus et nous découvrirons toujours de nouvelles choses utiles : Le risque semblait donc limité.
Relativité et confiance, voilà ce qu’on s’est dit. Rien que pour cela, ça vaut le coup !
Un processus de recrutement long et original : confiance et optimisme !
Le processus de recrutement est long, exigent et différent de ce à quoi l’on s’attend d’habitude. Il faut s’armer de patience, mais il permet surtout de « prendre la mesure de ce qui nous fait défaut ».
Le temps de la réflexion nous est rarement donné et ce processus, nous le donne et nous le demande. Pour cela aussi, ça vaut le coup !
Les Associés avec qui j’ai parlé vous donnent quelques petits tips :
- La vidéo : Impressionnante ou rigolote a priori, elle est, avec un peu de préparation, tout à fait surmontable ! (Certes, si nous mettions le making-off sur ce blog nous pourrions atteindre des centaines de vues !)
- L’étude de cas en ligne : Nous nous sommes éclatés. C’était intéressant et amusant, concret. Nous y avons consacré plus ou moins de temps. Au final elle nous a beaucoup motivés pour la suite !
- Les entretiens : Après une bonne préparation, grâce aux indications sur le site, il ne restait qu’à être nous même, vraiment. Ouverture d’esprit et transparence sont deux valeurs de On Purpose bien appliquées ici.
- L’étude de cas en live: Les tutoriels du site internet permettent d’aborder le sujet sereinement, les exemples sont motivants et intrigants. Que vous vous y prépariez des heures ou pas, l’examinateur est là pour comprendre vos mécanismes de réflexion et ne cherche pas à vous déstabiliser.
- Les Associés te disent ce qu’ils ont aimé : Le processus est bienveillant. Nous avons reçu des feed-back personnalisés entre les épreuves. Les rencontres entre candidats sont agréables aussi!
- Les Associés te disent ce qui les a convaincus : Le process permet de faire un point sur nos attentes, nos aspirations et il nous apprend certaines méthodologies issue du monde du conseil, donc on ne perdait rien à se donner à fond.
Alors toi, le petit pion efficace et rationnel qui à la tête sur les épaules, tu croques aussi?
Dans ce cas nous te souhaitons bonne chance et à bientôt !
*Inspiré de la légende du colibri : http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/la-legende-du-colibri
**On Purpose UK existe depuis 5 ans et recrute désormais sa 10ème promotion d’Associés. Les organisations hôtes sont renommées et nombreuses, les partenaires passionnants et impliqués, les Associés de vrais alliés dans cette transition de carrière.