On-Purpose

Margaux : « j’ai réalisé que je ne pourrais pas attendre dix ans pour trouver un métier qui a du sens »

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Quelle était ta vie d’avant ?

Après le lycée, je me suis dirigée vers une école de commerce plutôt par défaut, sans avoir de rêve ou d’ambition très précise. Durant mon parcours universitaire (en école de commerce), je me suis intéressée aux sujets touchants à la RSE. J’ai écrit mon mémoire de fin d’étude sur le lien entre la performance sociale et la performance financière, avec l’envie de comprendre si on pouvait allier les deux et créer un cercle vertueux. Si le sujet était intéressant, j’ai été rapidement découragée par l’écart de discours entre les entreprises classiques et les organisations de l’ESS.

Après mes études, j’ai rejoint un cabinet de conseil en stratégie / management au Canada puis en France. Durant 4 ans, j’ai eu l’occasion de réaliser diverses missions (planification stratégique, stratégie de croissance et diversification, etc.) dans multiples secteurs (bancaire, alimentaire, associatif, etc.). Si le rythme de travail était parfois difficile à tenir, j’y ai énormément appris et j’ai pris confiance en moi, en mes compétences et capacités. Je me rends compte aujourd’hui que cette prise de confiance a été clé pour moi et m’a permis de me dire « je suis capable de faire un certain nombre de choses, maintenant à moi de trouver un métier dans lequel je m’épanouirai. ».

L’élément déclencheur ?

Si je commençais à me poser des questions sur le sens que je trouvais dans mon travail depuis un moment, je repoussais la réflexion à plus tard car j’étais dans une zone assez confortable. Ma maman a eu une carrière importante dans une entreprise du CAC 40. En 2011, elle a quitté ce groupe et a rejoint bénévolement une petite association : « Voisin Malin ». Au bout d’un an, elle est devenue salariée de cette association. Au fil des discussions que nous avions et à travers son retour d’expérience, j’ai réalisé que je ne pourrais pas attendre dix ans pour trouver un métier qui a du sens, en accord avec mes valeurs, avec lequel je peux avoir un impact et au sein duquel je m’épanouirais personnellement. Ainsi, quand ma maman m’a parlé du Programme Associé — On Purpose, j’ai décidé de franchir le pas.

Et maintenant ?

J’ai intégré le programme Associé — On Purpose en avril 2017 pour un an. J’ai effectué deux placements de 6 mois successifs, un à l’ADIE sur la planification stratégique 2018–2020 et le deuxième chez CITEO sur la consolidation d’un concours pour les startups de l’économie circulaire. Au-delà de ces deux expériences (qui m’ont permis de me projeter dans le secteur de l’économie sociale et solidaire), j’ai tiré un immense bénéfice du programme sur les aspects liés au développement personnel. Il m’a permis de mieux me connaître, de définir mon ambition et identifier les leviers qui allaient me permettre de l’atteindre. Le programme m’a également permis de connecter avec de multiples acteurs de l’ESS.

Aujourd’hui, j’ai rejoint l’équipe de l’association La Cloche, dont j’avais rencontré le fondateur à travers le programme On Purpose. Je suis en charge des sujets financiers / partenariats privés et j’y suis super bien. L’association La cloche lutte contre la grande exclusion. Le Carillon, premier projet de l’association La Cloche, est un réseau de solidarité rassemblant commerçants et habitants avec ou sans-domicile, dont l’ambition est de réancrer la solidarité dans le quotidien de tous, de changer le regard des personnes sans-domicile sur elles-mêmes, et celui des personnes avec-domicile sur leur capacité d’agir.